dimanche 30 septembre 2007

Journée à Ooita

Après notre folle soirée là-bas, l'exploration diurne de Ooita s'imposait. Nous y sommes donc parties (Nathalie et moi, toujours unies dans l'épreuve...) mercredi, après l'enregistrement de nos cours.

Grâce à notre expérience précédente, nous n'avons aucun problème à prendre le train (c'est pas bien compliqué finalement), et une fois sur place c'est parti pour un tour. Nous revenons d'abord sur les lieux de notre spectaculaire agression par des japonais, sous la galerie (cf encore l'article sur notre folle soirée).



La galerie a beau être un peu plus glauque la nuit, on voit bien qu'il n'y avait pas franchement de quoi s'inquiéter...

Nous passons ensuite devant (et très vite dans) un magasin de mangas, délice s'il en est puisqu'il s'y trouve (on peut s'en douter) tout plein de tomes pas sortis en France de tout plein de séries, et c'est un régal.



Vous me direz qu'ils sont en japonais, je vous répondrai et alors, c'est pour le plaisir de les voir :-p
A noter aussi les multiples figurines proposées à 300 yens (1,80€ à peu près), qui se vendent entre 5 et 10€ en France. J'adore.

Et on tourne en ville, tranquillement... remarquez le parking vertical pour économiser de la place, très japonais tout ça !





















On profite du soleil pour dépasser le "quartier du samedi soir" et nous partons pour un coin plus traditionnel...




...jusqu'au temple de Ooita, qui est splendide à voir, mais ce que vous n'avez pas, c'est l'odeur de gingko qui gâche tout (pour ceux qui ne savent pas, le gingko sent le vomi) :-p




C'est assez bizarre de trouver un endroit si calme au milieu de la civilisation moderne, en pleine ville...














































Au retour, nous passons par une galerie marchande et je me dois de vous prouver mes dires quant à mon agenda !

Et oui, l'étal est le même qu'à l'université où j'ai acheté le mien... voici les agendas 2007-2008 pour étudiants :




Voyez, c'est du sérieux mon Bambi...

Pour finir la journée en beauté, nous ne résistons pas à entrer dans une immense salle d'arcade, comme c'est devenu notre activité principale en-dehors d'APU. Je tiens à signaler que nous avons terminé House of the Dead 4, et ça c'est la classe, vous en conviendrez... ça devait être un beau spectacle, deux filles occidentales dégommant des zombies avec de gros flingues bien virils. Aïe aïe.

Mais n'ayez crainte, l'esprit kawaii-vomi nous est heureusement (?) vite revenu, j'en veux pour preuve l'objet du désir de Nathalie, en vidéo ci-dessous. Attention aux oreilles, vous avez déjà vu des photos de ce type d'endroit, mais le son est à la hauteur de l'image.




Rassurez-vous, elle ne l'a pas eu, l'honneur est sauf. Mais craignons le jour où on aura chopé la technique.

samedi 29 septembre 2007

L'inscription aux cours!

Mercredi matin, il a été temps de s'inscrire à nos cours, ce qui se faisait sur Internet à partir de 9h30. Comme nous avions en tête le cliché des asiatiques qui se ruaient à pas d'heure pour faire la queue au Media Center où se trouvent les ordis les plus rapides, ben on a fait pareil.



... et on était 20 à tout casser. Bon il y avait d'autres étudiants devant les autres salles, mais rien à voir avec la foule qu'on attendait... et un cliché de moins!!!



Du coup, comme on s'était levées à 7h30 alors que les salles ouvraient à 9h, ben on est restées assises dans le couloir, et Nathalie qui voulait se prendre un chocolat chaud à réussi à obtenir une espèce de candy'up avec des glaçons, faut le faire...

Ci-dessous la vidéo de cette formidable attente, désolée d'avance si vous ne comprenez rien à ce que je dis, je n'articule pour ainsi dire pas du tout (il était tôt...), et en plus c'est pas intéressant (comme ça au moins!) :





Et quand enfin nous pouvons rentrer en salle, nous avons encore une demi-heure à attendre, donc on s'occupe comme on peut....




Oui oui, Nathalie est bien sur prizee.com... j'ai bien dit que je dénonçais :-p

Enfin bref, notre matinalité (...) nous aura permis d'avoir pas mal des cours qu'on avait sélectionnés, mais pas tous, et en particulier pas le japonais puisqu'il prend trop d'heures dans la semaine... décidément, je n'aurai jamais appris le japonais officiellement !!!

Je me retrouve avec un emploi du temps assez chargé pour octobre-novembre, et plus tranquille en décembre-janvier (avec notamment pas de cours le lundi et le mercredi à priori). J'ai plus qu'à espérer qu'ils seront validés par l'ISC!

vendredi 28 septembre 2007

Visite médicale - et résultats....

Mardi matin, nous sommes tous passés à la visite médicale façon japonaise, c'est-à-dire façon ultra-organisée et à la chaîne. Je n'ai évidemment pas de photos, comme j'étais moi-même un maillon dans le mécanisme, mais c'était là une expérience très intéressante.

Déjà ça commençait mal : la consigne préconisait une bonne nuit de sommeil, et c'est la nuit que j'ai choisie pour être malade, mais bien malade, avec mal de ventre terrible, diarrhée et je vous passe les détails (et j'ai eu aucun problème avant ni après, c'était vraiment juste pour me pourrir la nuit).
Peu importe, il faut se lever, j'en profiterai pour me faire ausculter, me dis-je. Je prends donc le bus qui nous emmène à l'hôpital de Beppu (à une heure précise selon le planning personnalisé de chacun, pas à l'arrache comme ce serait par chez nous...).
En 15 minutes de trajet, même pas le temps de s'inquiéter de ce qui va suivre, on débarque et on est comme pris dans un engrennage, le personnel nous entoure de partout, et on défile aux différents postes sans jamais se poser de questions. On nous asseoit d'abord pour nous expliquer ce qu'on va subir, puis hop on passe à la réception récupérer les bilans de santé qu'on a envoyé à l'université un mois plus tôt, on nous donne un clip pour nos documents, un gobelet, et boum aux vestiaires au pas de course.


Là, on choisit un casier qui a tout ce qu'il faut dedans : une blouse (et oui, on ne peut pas garder de soutien-gorge pendant la radio et les japonais sont pudiques), des tongs et des cintres pour nos vêtements. Ravie de ces petites attentions, j'en oublie presque le premier examen : le test d'urine.
Parce que oui, le gobelet qu'on nous a refilé à la réception, c'est pas pour le café... je m'exécute donc tant bien que mal (c'est pas franchement facile...) et je ramène tout ça dans le conteneur prévu à cet effet, qui me file une belle nausée matinale puisqu'il contient déjà les gobelets de mes collègues, vision charmante s'il en est. Berk.

Après cette première épreuve, on nous envoie à l'étage, et là c'est du spectacle.

Des rangées de fauteuils sont disposées devant chaque salle d'examen, où on nous répartit suivant la place (tous les étudiants défilent en continu durant la matinée, il devait y en avoir 200 au moment où j'y étais). A chaque personne entrée en salle, il faut bouger d'un fauteuil pour libérer de la place en arrière, ce qui fait une espèce de ola permanente dans tout l'étage, mais qui est très efficace puisque personne n'attend jamais debout...

Quant aux examens eux-mêmes, je n'en ai jamais fait autant en une heure : outre le test d'urine, on a eu droit à une prise de tension, une radio des poumons, une consultation express pouls-gorge (je peux oublier mon auscultation, c'était là mon seul moment isolée avec un médecin et il m'a expédiée en 15 secondes!), une prise de sang, un test oculaire, et un test tuberculinique... tout ça à jeun à 10h du matin quand on s'est levé à 7 en ayant peu dormi, c'est un peu violent, mais au moins c'est fait, et je suis donc tranquillement rentrée en attendant les résultats...

...qui sont arrivés jeudi. Et là consternation.



Décidément ça m'a pas réussi d'être malade la nuit précédant la visite : les 2 ptits papiers vert et bleu, c'est pour dire que y'a des problèmes dans mon sang (pas assez de volume total, trop de globules blancs) et dans mon urine (trop de protéines), et mon résultat global est C1, c'est-à-dire franchement pas génial.

Comme je sais à priori à quoi c'est dû, je suis allée expliquer mes analyses à l'infirmerie ("mais puisque je vous dis que j'étais malade la nuit d'avant!") ainsi que mon faible volume de sang ("puisque je vous dis que j'ai donné mon sang y'a un mois!"), mais voilà, le verdict tombe, impitoyable : les test d'urine et de sang, il faut les REFAIRE, prenez ce gobelet et revenez le remplir en novembre, allez hop circulez.

Youpie.


jeudi 27 septembre 2007

Le raporockonul japonais : Rize

Voilà un groupe très intéressant (...) que j'ai découvert en me baladant parmi les télés d'un magasin d'électroménager (et oui on fait ce qu'on peut quand on a pas de télé chez soi!), Rize. Ils ont participé au concert du Live Earth. Ne me demandez pas le genre de ce "morceau", où le type parle pendant 2 minutes sur 3 accords de guitare et 2 coups de caisson, et admirez plutôt le bassiste chevelu en pyjama rouge, parce qu'il déchire.

RIZE - Heiwa :



C'est du lourd, j'adore le public dubitatif. Mes excuses aux fans, s'il y en a.

Préservatifs....

Le Japon, le pays où même les capotes sont kawaii-vomi...





Je précise qu'on les a obtenues gratuitement à l'issue de la visite médicale, non j'en ai pas acheté :-p

"Aurélie" version japonaise

Nous retrouvons notre ami japonais Masakazu (celui de la soirée à Ooita), dans le bus qui nous emmène en ville, pour qu'il tente de prononcer "Aurélie" (au début il comprend "psychology"...):




C'est mignon tout plein Image Hosted by ImageShack.us

mercredi 26 septembre 2007

Soirée folle à Ooita!

Motivées par notre après-midi de folie, nous décidons le soir même de suivre notre groupe d'internationaux à Ooita, la ville voisine et préfecture du coin (500 000 habitants tout de même).

Et c'est donc parti, direction la gare de Beppu, et heureusement une coréenne qui parle japonais consent à nous accompagner, parce qu'on a bien besoin d'elle... rien que pour se servir des billetteries automatiques ci-dessous (je vous conseille d'agrandir les images pour bien voir) :


... et lire le plan de lignes...



Le trajet ne coûte que 270 yens (à peu près 1,80€) et dure un petit quart d'heure, et en plus il y en a 4 ou 5 par heure, il est donc pas très difficile de s'y rendre.



Notre groupe est très hétéroclite : nous avons de gauche à droite, en violet un japonais, parlant à un mexicain, en rose et derrière Nathalie une américaine, en gris une lituanienne, derrière elle un croate, à droite en blanc un allemand... et il y en a d'autres, néerlandais, coréenne, saoudien et j'en passe.

Le train régional japonais c'est génial : c'est comme dans les mangas (:-p), et en plus c'est rapide et propre.


























Et à l'arrivée à Ooita, le temps de se moquer gentiment d'une enseigne en français (le français est très à la mode au Japon, j'y reviendrai sans doute),on part tout de suite direction la boîte, il n'est que 22h mais apparement c'est normal...













Et on arrive au club, qui est petit comme un studio et ne paye pas de mine, mais qui pourtant a beaucoup de charme parce qu'il a été parfaitement adapté aux contraintes de place et de euh... manque de finition : les murs pas repeints sont décorés par les clients avec des marqueurs mis à disposition, l'estrade du DJ ne prend pas de place, il y a un petit podium est le bar ressemble à un chariot ambulant. J'ai bien aimé, d'autant que la musique était sympa pendant un bon moment, et c'était pas cher payé (1000 yens soit 6 euros l'entrée avec 2 boissons au choix, j'ai pris une smirnoff ice et un daïquiri généreux qui m'auraient bien coûté le triple à eux tout seuls à Paris...)!
































Et oui un japonais ça bouge !!



Julie DJ!!! (comment ça pas crédible ??)

Bref, après quelques heures, la musique a viré principalement au rap américain, ce qui nous a fatiguées, Nathalie et moi. Et c'est LA que la partie véritablement comique de la soirée a commencé, la soirée où j'ai failli mourir de rire :-p



Ca, c'est la rue de la boîte où nous pensions rester en attendant que les autres aient fini de se trémousser. Pas glop...

Et comme c'était pas glop, nous avons décidé d'aller nous balader dans les rues à 1h du matin (il faut savoir qu'au Japon la petite criminalité est une des plus faibles au monde, donc à priori on ne risquait pas de se faire agresser, donc pas de souci). Après un gentil compliment original à Nathalie de la part de notre ami japonais ("I like your clothes", sympa :-p), nous sommes donc parties vers les quartiers animés, et plusieurs événements sont arrivés...

D'abord, nous avons croisé un groupe de jeunes japonais un peu saouls, qui comme nous étions en robe de soirée, maquillées et compagnie, nous ont joué les "hey mademoiselle t'es charmante" locaux. Simplement, nous sommes au Japon, et les garçons sont timides, donc la situation était bien plus comique qu'inquiétante : ils ont commencé par nous dire "beautihul! beautihul!" de loin (non ils ne prononcent pas les f), puis ont mis bien 3 minutes à se décider à venir vers nous (mais nonnnn on a pas traîné exprès pour leur laisser le temps :-p).

S'est en suivie une discussion absurde comme personne ne comprenait rien, et on n'était pas aidées par les différences culturelles : un de ces jeunes hommes voulait par exemple piquer une chips à Nathalie (pourquoi pas), et le lui a demandé (déjà le temps de comprendre), mais n'en a pas pris quand elle lui a tendu le paquet. En fait, au Japon, pour offrir quelque chose, il faut TENDRE le paquet, genre à bout de bras, je suppose pour ne pas avoir à se rapprocher de l'autre (mais non c'est pas se compliquer la vie pour rien!).

Une fois l'affaire de la chips résolue, un nouveau challenge culturel se présente, puisque d'un coup un autre gars me tend la main verticalement (genre tope-la) sans explication immédiate. Passée la première peur ("mais il va m'en foutre une!"), il s'avère qu'en fait il veut simplement que je lui touche la main, et oui, au Japon on ne se touche pas donc c'est évidemment là un geste très érotique (bon faut pas exagérer non plus :-p). Bon ceci dit, il a vite gagné en confiance puisqu'en partant il a voulu nous faire un "hug", ce qui était aussi très comique puisque lui n'a pas bougé pendant que je le faisais (seule, puisque Nathalie ne m'a pas suivie et je me suis pas sentie stupide du coup, merci Nathalie :-p). Bref, ils sont finalement partis, nous laissant pliées de rire comme on ne peut pas imaginer.

Et ce n'était qu'un début : arrivées dans le quartier animé, nous nous rendons compte qu'après leurs journées sérieuses, les japonais se transforment la nuit. Ils se roulent par terre, marchent dans les fontaines (on a failli s'en rouler par terre nous-mêmes...), font du break dance tout seuls et sans musique, se mettent accroupis pour téléphoner (bon d'accord ça c'est tout le temps)... bref, il devient très difficile de retenir nos fous rires !













Je vous rassure, c'est ma robe qui est bouffante, non je n'ai pas pris 15 kilos en une semaine !!


Pour se remettre, on mange (parce qu'avec tout ça on n'a rien mangé depuis les pâtisseries de l'aprem) : perchées sur un pont piéton qui traverse la route (typique des mangas aussi, on a fait exprès mais ça aurait mieux donné de jour :-p), j'entame un onigiri (qui finira à la poubelle parce qu'archi-dégueu!), et Nathalie finit son paquet de chips.

Ensuite, on retourne en ville pour chercher les autres qu'on ne trouvera pas, et on tournera comme ça pendant une heure, avec un fou rire quasi-permanent, d'autant que Nathalie se sent d'humeur hardie et commande des takoyaki, qui sont des boulettes de pâte fourrées...au poulpe.



Elle tient à essayer parce qu'elle a vu ça dans un manga (et oui on fait avec nos références!), mais son courage ne durera qu'un temps puisqu'après avoir goûté (et surtout senti) un peu de farce, elle décrètera que c'est ignoble et la barquette finira à la poubelle (et oui, je dénonce!). Tout cela ne nous aide pas franchement à retrouver notre sérieux.

Nous continuons à nous promener, nous nous retrouvons même dans le quartier gay (où bien entendu les gars sont les plus beaux...) ! Mais à mesure que la nuit avance, les pieds se font douloureux avec nos petites sandales, et Nathalie est la première blessée.


Heureusement qu'elle a toujours des pansements dans son sac!! Et puis oui, les escaliers des immeubles donnent directement sur la rue sans portail, nous ne sommes pas rentrées par effraction :-p

Nous décidons donc de revenir vers la gare vers 3h20, et nous retrouvons une partie de notre groupe, dont le japonais, ce qui nous permet de prendre des billets retour pour Beppu (il y a des trains à 3h du mat, la classe!), puis le taxi qui nous ramène à APU.

La soirée (une des meilleures de ma vie!) nous aura coûté en tout et pour tout 15 euros, train aller-retour, boîte et taxi (20 minutes de trajet de Beppu à APU!) compris. Qui a dit que le Japon était cher??

mardi 25 septembre 2007

Le kawaii-vomi

Maintenant que j'ai défini le kawaii, il faut aller voir de vrais exemples de l'ampleur du truc au Japon, pas de simples agendas Bambi. Il faut découvrir l'over-kawaii, que j'ai tendance à résumer en kawaii-vomi parce qu'il faut avoir les nerfs (très) solides pour supporter ça... ou être japonais :-p


Pour cette démonstration, prenons une après-midi ensoleillée et
2 filles qui à priori n'ont rien à faire à part bouffer des pâtisseries du coin :


Ca alors, c'est nous!!


On part ensuite vers Tokiwa, un grand magasin de la ville genre Galeries Lafayette, et on monte au dernier étage.... Et là, c'est le drame.




Le kawaii-vomi, c'est ça, une indigestion de rose, de rond, de mou...

A tel point que Pikachu apparaît comme un soulagement (c'est dire) : au moins, il est pas rose, lui...

Mais ce n'est pas tout. Au fond de l'étage (tout entier consacré aux jeux et compagnie), se trouve le sommun du sommum du bon goût : les fameuses machines à purikura.


Alors le principe est simple, l'utilisation aussi. Il s'agit en fait de photomatons géants à 2 pièces (il ne nous a fallu qu'environ 20 minutes pour comprendre avec Nathalie, à croire que la surexposition à cet environnement est néfaste pour le QI...), avec d'un côté la pièce où est prise la photo, spacieuse pour que plusieurs personnes puissent participer, et de l'autre côté 2 écrans avec des stylos pour euh... agrémenter avec goût lesdites photos.




Le résultat est à la hauteur de ce que vous pouvez imaginer de pire, plus fort que le pire des gifs de skyblog, et peut-être le meilleur exemple du titre de mon article.



Je crois que le pire dans cette histoire, c'est qu'on s'est vraiment éclatées. Mes amis, ne me reniez pas, je vous en prie :-p