Et donc, une fois mes cours enregistrés et acceptés (l'ISC a finalement accepté que l'on prenne des cours de japonais, merci!!!), et bien c'est parti pour ma semaine. Le semestre est divisé en 2 "quarters", avec des cours différents pour chacun. Les cours ci-dessous sont donc ceux du premier quarter, je les aurai 2 fois par semaine jusqu'à fin novembre...
- Lundi et jeudi :
Japonais
International Law
History of Economy and Management in Japan (un cours très intéressant!)
- Mardi et vendredi :
Japonais
Internet fundamentals (qui comme son nom ne l'indique pas nous apprend le XHTML, les CSS et Java, et non pas comment allumer Internet Explorer...)
- Mercredi :
International Transactions (revlà les incoterms, credoc et compagnie!! Ca m'avait manqué depuis l'EGC!)
Oui, vous allez me dire que ça fait pas beaucoup, mais oubliez pas que chaque cours prend 3h dans la semaine (6h pour le japonais), et que j'aurai de nouvelles matières au second quarter selon le même principe.
Bref, lundi 1er octobre, nous voici à la porte de l'université, dans l'angoisse du premier cours... très vite passée, les profs parlant très bien anglais, ou avec un accent compréhensible (l'accent japonais, j'adore). Et puis grosse surprise pour moi, les retards sont en général complètement tolérés, on peut arriver 15 minutes avant la fin si ça nous chante. C'est notre problème.
Autrement, les salles de cours sont vraiment high-tech, l'université ne manque pas de budget... dire que les amphis de l'ISC m'impressionaient quand je suis arrivée à Paris!
On voit ici mon prof d'International Transactions, qui sous ses apparences sévères de vieux professeur japonais, ne boit que du Pepsi Max en classe et s'en vante, fait des blagues et rote dans le micro. Oui oui.
Quant au cours de japonais, il est pour le moment facile pour nous comme il n'y a pas de niveau spécial entre débutant et intermédiaire : on se retrouve donc avec les grands débutants qui ne savent pas lire, parce qu'on a pas le niveau pour passer en intermédiaire. Mais bon pas de souci, on avance assez vite (6h de cours par semaine quand même, ça en représente presque la moitié!) et ça nous permet malgré tout d'apprendre des phrases cruciales et des expressions-qu'on-croit-qu'on-les-connaît-et-finalement-non (ça arrive très souvent!).
On travaille beaucoup en classe, on a beaucoup de devoirs et beaucoup d'oral. La prof nous interdit l'anglais pendant la partie orale du cours, nous envoie au tableau corriger des exos, et nous fait des interros tous les jours. Sa méthode est très efficace, et c'est même pas la peine de penser à s'endormir dans ce cours, on est sollicités individuellement toutes les 5 minutes environ... ça fait tellement bien d'avoir ENFIN des cours de japonais ! Et je suis super contente de voir que j'ai à peu près le niveau de Nathalie qui elle a eu la chance d'en faire 1 an à l'ISC, même si bien sûr elle en sait bien plus que moi sur les explications grammaticales, historiques et tout le reste. En tout cas je comprends très bien ce qui se dit et juste ici j'ai eu que des 20 aux interros, mwahaha.
Et sinon nous, dans tout ça, ben c'est la classe à l'état pur (...).
Nathalie avec son dictaphone, moi très inspirée par mon bouquin (comment ça on n'y croit pas une seconde?), et une technique imparable bien que classique pour tenir ce dernier ouvert :
... bon d'accord. Alors voilà la classe ultime, la vraie de vraie : nos petits mots genre "sms-papier", classiques de nos classes de collège-lycée quand on veut discuter discrèment, en version... japonaise. Aha.
Et non, on ne fout pas rien en classe, on pratique notre japonais, et toc. (non pitié ne le traduisez pas, au niveau du fond c'est tout de suite pas la même prestance :-p)
Et finalement arrive le meilleur, un "cours" un peu spécial qu'on a en bonus pour se familiariser avec la culture japonaise : le cours de cérémonie du thé (Chado). Il se passe dans une salle spéciale, aménagée selon la tradition japonaise avec des tatamis et des panneaux coulissants, qui est entièrement dédiée à cette matière.
Le cours est très intéressant, la prof nous apprend à servir le thé, les gâteaux et compagnie (et on les mange en plus! ), mais c'est très dur. Je parle pas du cérémonial, même s'il faut faire des gestes précis, mais... de mes genoux. Parce que purée, c'est pas évident de rester à genoux plus de 5 minutes, surtout avec mes grandes jambes...
Je ferai sans doute un article détaillé sur la cérémonie du thé et ce qu'on y fait précisément plus tard, là ce serait trop long. Mais j'adore ce "cours".
En bref, la semaine de cours s'est très bien passée, mais on a beaucoup beaucoup de devoirs. Rien de bien dur, mais beaucoup de lectures (et par là j'entends résumés) fastidieuses (l'anglais de l'industrie et de l'économie le soir ça va un moment, surtout quand l'auteur se sent obligé de faire des phrases de 10 lignes avec moult digressions). Heureusement qu'il y a les tatamis de nos halls d'entrée dans nos résidences.
La classe pour bosser en immersion, non? (non je vous rassure, je ne suis pas à genoux, c'est un trompe-l'oeil : il y a un trou sous la table...)
Voilà pour mon premier bilan, on va voir si je serai aussi positive d'ici 1 ou 2 mois
Quant au cours de japonais, il est pour le moment facile pour nous comme il n'y a pas de niveau spécial entre débutant et intermédiaire : on se retrouve donc avec les grands débutants qui ne savent pas lire, parce qu'on a pas le niveau pour passer en intermédiaire. Mais bon pas de souci, on avance assez vite (6h de cours par semaine quand même, ça en représente presque la moitié!) et ça nous permet malgré tout d'apprendre des phrases cruciales et des expressions-qu'on-croit-qu'on-les-connaît-et-finalement-non (ça arrive très souvent!).
On travaille beaucoup en classe, on a beaucoup de devoirs et beaucoup d'oral. La prof nous interdit l'anglais pendant la partie orale du cours, nous envoie au tableau corriger des exos, et nous fait des interros tous les jours. Sa méthode est très efficace, et c'est même pas la peine de penser à s'endormir dans ce cours, on est sollicités individuellement toutes les 5 minutes environ... ça fait tellement bien d'avoir ENFIN des cours de japonais ! Et je suis super contente de voir que j'ai à peu près le niveau de Nathalie qui elle a eu la chance d'en faire 1 an à l'ISC, même si bien sûr elle en sait bien plus que moi sur les explications grammaticales, historiques et tout le reste. En tout cas je comprends très bien ce qui se dit et juste ici j'ai eu que des 20 aux interros, mwahaha.
Et sinon nous, dans tout ça, ben c'est la classe à l'état pur (...).
Nathalie avec son dictaphone, moi très inspirée par mon bouquin (comment ça on n'y croit pas une seconde?), et une technique imparable bien que classique pour tenir ce dernier ouvert :
... bon d'accord. Alors voilà la classe ultime, la vraie de vraie : nos petits mots genre "sms-papier", classiques de nos classes de collège-lycée quand on veut discuter discrèment, en version... japonaise. Aha.
Et non, on ne fout pas rien en classe, on pratique notre japonais, et toc. (non pitié ne le traduisez pas, au niveau du fond c'est tout de suite pas la même prestance :-p)
Et finalement arrive le meilleur, un "cours" un peu spécial qu'on a en bonus pour se familiariser avec la culture japonaise : le cours de cérémonie du thé (Chado). Il se passe dans une salle spéciale, aménagée selon la tradition japonaise avec des tatamis et des panneaux coulissants, qui est entièrement dédiée à cette matière.
Le cours est très intéressant, la prof nous apprend à servir le thé, les gâteaux et compagnie (et on les mange en plus! ), mais c'est très dur. Je parle pas du cérémonial, même s'il faut faire des gestes précis, mais... de mes genoux. Parce que purée, c'est pas évident de rester à genoux plus de 5 minutes, surtout avec mes grandes jambes...
Je ferai sans doute un article détaillé sur la cérémonie du thé et ce qu'on y fait précisément plus tard, là ce serait trop long. Mais j'adore ce "cours".
En bref, la semaine de cours s'est très bien passée, mais on a beaucoup beaucoup de devoirs. Rien de bien dur, mais beaucoup de lectures (et par là j'entends résumés) fastidieuses (l'anglais de l'industrie et de l'économie le soir ça va un moment, surtout quand l'auteur se sent obligé de faire des phrases de 10 lignes avec moult digressions). Heureusement qu'il y a les tatamis de nos halls d'entrée dans nos résidences.
La classe pour bosser en immersion, non? (non je vous rassure, je ne suis pas à genoux, c'est un trompe-l'oeil : il y a un trou sous la table...)
Voilà pour mon premier bilan, on va voir si je serai aussi positive d'ici 1 ou 2 mois
2 commentaires:
c'est tres intéressant ton artcile je suis contente pour toiq ue tu aies des cours de Japonais
Felicitation, vous simulez trés bien la personne qui travaille. ^^
A mon avis le plus crédible dans tout çà, reste le passage sur les billets en classe (au moins sont-ils en japonais).
Votre haut avec toutes ses lettres de couleurs (la photo ou l'on croit que vous êtes à genoux)est trés joli et vous va a ravir.
Enregistrer un commentaire