samedi 6 octobre 2007

Deuxième soirée folle à Ooita !

Vous vous en doutez, après la soirée du samedi précédent, impossible de ne pas retourner à Ooita samedi dernier. Et en effet, on aurait eu tort de louper ça...

Après un voyage sans encombre (on va pas se planter alors que c'est la troisième fois qu'on y va!), nous décidons de manger dans un restaurant-type, genre pas très accueillant de l'extérieur et reconnaissable aux drapeaux (je connais pas le terme japonais...) devant l'entrée.



Comme l'atteste la tête de Nathalie, on est vite paniquées (= fou rire) à la vue de la carte, qui se trouve être le petit papier sur la table sur la photo. On s'y attendait mais ça fait quand même son petit effet de commander au hasard!!

Mais on a plutôt de la chance, parce que voilà ce qu'on nous apporte :



Ouf, rien de dangereux ou de très louche, point de chien, de poulpe ou de limaces, juste des concombres, de la mayo, des haricots sucrés et surtout de très bons morceaux de poulet... on l'a échappée belle !
De plus, à la vue de ce gros menu, on a eu assez peur de la note finale comme les prix ne sont pas indiqués, pour s'en tirer au final avec 1400 yens, ce qui équivaut à une dizaine d'euros - pour deux. Qui a dit que le Japon était cher décidément!

Après le restaurant, n'ayant pas de projet précis en tête (comment ça on est juste venues pour draguer? :-p), nous nous dirigeons vers un game center (évidemment), où... et bien c'est une catastrophe.





Non, Nathalie n'a toujours pas le truc avec les jeux... et moi non plus.



Oui, le but est bien ici d'attraper les balles dans la soufflerie et de les mettre dans la bouche du cochon. Et bien croyez-moi, c'est pas facile, ça pète le bras et surtout on n'a pas l'air débile du tout.... mais peu importe, le ridicule ne tue pas dans ce pays, c'est notre grande leçon :-p

Durant tout ce temps, qui inclut des essais de plus en plus infructeux de pinces à peluches, nous admirions l'habileté de deux jeunes japonais qui ont réussi à choper deux grosses peluches Winnie et Snoopy (le ridicule ne tue pas), avec une technique parfaite. Vous pouvez imaginer qu'on avait d'autant plus honte de nos talents....

...mais non il ne fallait pas ! Une fois de plus, le ridicule ne tue pas et à même plutôt tendance à charmer, puisque quelques minutes plus tard...



... constantant notre lamentable niveau, et sans doute pour draguer un peu, lesdits jeunes sont venus nous OFFRIR les peluches qu'ils ont durement gagné ! Si c'est pas mignon... (je dis ça assez froidement pour éviter de laisser penser qu'on était complètement hystériques façon début de collège, parce que ce n'était évidemment pas le cas.....................)
Je précise qu'ils ne nous ont rien demandé en retour et sont juste repartis, c'est la galanterie façon japonaise (la timidité façon japonaise surtout)...

Bref, pas du tout honteuses de se promener avec ça dans les bras (on dirait même que c'est à la mode parce qu'on avait beaucoup de succès... LE RIDICULE NE TUE PAS j'ai dit), nous entrons avec beaucoup d'hésitation dans un bar puisqu'il se trouve au 3ème étage d'un immeuble. Et oui, je vous avais déjà parlé des escaliers qui donnent directement sur la rue, et bien il existe comme ça des immeubles entiers uniquement commerciaux (comme des galeries marchandes en quelque sorte, à part que ça fait vraiment immeuble d'habitation), où se trouvent les bars, quelque part au fond des couloirs peu éclairés. Oui, il faut oser y aller, mais une fois là-bas c'est plutôt sympa.



J'ai été mauvaise langue tout à l'heure avec Nathalie, elle n'a pas été tout à fait bredouille : sur la table, vous pouvez voir les boules de poils ridicules qu'elle a réussi à choper... d'ailleurs elle n'en a chopé que 2, le reste ayant été abandonné sur place par les précédents joueurs qui trouvaient sans doute ça trop laid. Mais nous on s'en contente, c'est déjà bien.

Pour ceux qui se demandent, oui les bars japonais sont pareils que chez nous, on y trouve des trucs aussi exotiques que la Zima ou la Smirnoff Ice, à peu près au même prix qu'en France (ou un peu moins). En revanche on y met beaucoup en avant la bière japonaise, Asahi notamment, c'est normal après tout.

Je pars ensuite pour une excursion aux toilettes, et ô joie, ce sont des super-toilettes !!



Mes rudiments de japonais me permettent de lire les boutons (heureusement que ce ne sont que des mots anglais), de gauche à droite, "stop", "douche", "charme", qui ne sert non pas à vous faire des cochonneries mais à parfumer délicatement la pièce au cas où, et "séchage".



Evidemment j'ai voulu tester ces fonctions, et évidemment ça a mal tourné. Je vous passe les détails, mais je suis sortie de là la robe trempée, heureusement que ça ne se voyait pas (oui je ne maîtrisais clairement pas la fonction "douche")...

Mais les toilettes elles-mêmes, ça ne fait pas tout le charme du truc : des tampons, des serviettes, tout est à disposition, même des cotons de maquillage !












Classieux, non?

Après le bar, nous avons tourné en ville un bon moment, beaucoup ri, été accostées par pas mal de gens (fichue barrière de la langue...), puis nous sommes finalement allées nous asseoir sur l'esplanade de la fontaine dans laquelle les japonais marchaient la semaine dernière. J'ai essayé de prendre une photo, mais comme je l'expliquais les rues et donc les places sont très peu éclairées ici, donc on ne voit pas grand-chose, sinon les arches autour de la place et le passage sur l'eau. C'est juste pour donner un ordre d'idée.



De là, on a fini la soirée en profitant d'une vue particulièrement bonne sur la place, ce qui nous a permis de rire encore un bon moment à la vue de jeunes japonais très nettement inspirés par X-Japan au niveau des coupes de cheveux...

Nous avons par contre eu notre premier problème majeur au retour : le premier train n'étant qu'à 4h du matin, on a pris un taxi pour rentrer à l'université, qui devait nous coûter 5000 yens (30 euros) puisqu'il fallait bien 25 minutes de route. Malheureusement, le taxi étant de Ooita, il ne connaissait pas la localisation exacte de l'université, et en plus il a fallu que ce soit le soir où la brume recouvrait la montagne. On a donc pas pu reconnaître l'entrée de l'université, d'autant que comme le taxi suivait les panneaux au lieu de prendre notre raccourci habituel, on ne connaissait même pas la route...

Bref on s'est joliment perdus, en faisant peut-être 15 kilomètres de trop sur la montagne dans le brouillard! L'expérience aurait pu être drôle mais elle a surtout été frustrante puisqu'elle nous a montré à quel point on était pas douées en japonais : on ne pouvait pas guider le chauffeur, lui donner de directions ou même lui dire de faire demi-tour... et ça aurait pu être dramatique pour notre porte-monnaie, s'il n'avait pas été fair-play en ne nous demandant que 6000 yens au lieu de 5000 pour l'intégralité de la course (qui a quasiment pris une heure du coup). Ouf c'est déjà ça, mais ça nous a convaincus de demander à l'ISC d'accepter qu'on prenne des cours de japonais pour éviter des situations semblables...

Enfin, nous sommes finalement arrivées, chargées de nos peluches, pour nous coucher tout de suite en prévision du barbecue du lendemain. Quelle soirée !

3 commentaires:

Nathalie a dit…

C'est quoi cette tronche que je tire sur la première photo? Si Momiji voit ça... mdr

En tout cas, bravo! Bel article! J'ai hâte de lire la suite de nos aventures! lol

Julie a dit…

Momiji trouve-le déjà et on en reparle :p

Anonyme a dit…

Il semble que vous soyez un expert dans ce domaine, vos remarques sont tres interessantes, merci.

- Daniel